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Les secteurs des fabrications du métal (CP 111.1&2) et des monteurs (CP 111.3) doivent aussi faire face au travail sur chantier. Des constructions métalliques conçues et fabriquées dans un atelier doivent par exemple être installées sur un chantier de construction. Il faut qu'une grue mobile entre en action. Ou la tuyauterie d'une raffinerie doit subir un entretien d'une entreprise de montage sous-traitante. Il existe donc plusieurs situations dans lesquelles les ouvriers métallurgiques sont actifs sur l'un ou l'autre chantier.

Un tel chantier réunit de nombreux professionnels (ouvriers du bâtiment, chefs de chantier, électriciens, grutiers, soudeurs, monteurs...), qui travaillent souvent pour différentes entreprises qui œuvrent peut-être à leur tour pour d'autres sociétés. Bref, un chantier est une fourmilière de travailleurs qui font chacun leur travail mais qui en savent très peu les uns sur les autres.
Un chantier se caractérise aussi par sa taille, ce qui rend difficile le contrôle de la présence et de l'activité des travailleurs. Nous avons donc grand besoin de pouvoir identifier qui fait quoi sur un chantier. Le secteur de la construction a déjà pris une initiative et a prévu son propre moyen d'identification : le Construbadge.

Une application progressive

À l'exemple du secteur de la construction, les syndicats et les employeurs de la CP 111 ont créé le Metalbadge. L'objectif est que les ouvriers métallurgistes actifs sur un chantier portent ce badge de manière visible. Par « chantier », il faut entendre - dans le sens large du terme - toutes les activités réalisées en-dehors des murs de l'usine. La livraison et l'installation d'une machine dans une autre entreprise en fait par exemple partie. Dans la première phase, il s'agit uniquement d'un outil d'identification : le Metalbadge n'a aucune autre fonction. Plus tard, ce badge aura également d'autres fonctions, notamment de lutter contre le dumping social. Des concertations à ce sujet doivent toutefois encore avoir lieu.

Le rôle du FSEFM

Le Metalbadge sera délivré par le Fonds de sécurité d'existence des fabrications métalliques (le FSEFM). Votre employeur a reçu un courrier qui lui demandait dans quelle mesure ses ouvriers travaillent sur des chantiers. Il doit également mentionner les nom et prénom de chaque ouvrier concerné ainsi que son numéro de registre national. Ces données peuvent également être transmises électroniquement sur le site du FSEFM : www.fondsnet.be.

Le FSEFM utilise ces données pour télécharger la photo de vous dans le registre national. Le FSEFM dispose d'un mandat à cet effet délivré par la commission de la protection de la vie privée. Outre votre photo, le badge mentionnera votre nom et votre prénom ainsi que la période de validité. Une mention au verso du badge mentionne en quatre langues que le badge est strictement personnel et qu'il doit être porté visiblement sur le chantier.

Utile à savoir :

- Le badge est fourni à l'employeur dans une enveloppe fermée comprenant un mot d'explication. Votre employeur vous remet à son tour l'enveloppe avec le Metalbadge.
- Le badge est valable 3 ans. En cas de perte, de vol ou d'endommagement, votre employeur doit demander un nouvel exemplaire au FSEFM. En cas de licenciement ou de retraite, le badge doit être remis à l'employeur.
- Le badge est gratuit pour l'ouvrier et aussi pour l'employeur, pour autant qu'il paie des cotisations au FSEFM.

Et ensuite ?

La livraison des badges demandés est prévue pour le deuxième trimestre de 2015.

Lorsque tout sera au point, nous nous pencherons avec les employeurs sur les éventuelles fonctions complémentaires du Metalbadge. Quoi qu'il en soit, cela est et reste un instrument de lutte contre le dumping social. C'est cette fonction que nous allons d'abord développer. Viendront ensuite d'autres fonctions liées au rôle du FSEFM.